Cette audience permet de comprendre la partialité, la mauvaise foi et les amalgames (et erreurs) de ce tribunal.
On entend aussi la présidente mentionner une décision judiciaire d’orientation de Timothée en IME.
1. Voici l’enregistrement audio (clandestin) restauré en novembre 2023 pour éliminer la plupart des nombreux bruits parasites.
A 6’06 », il y a un passage sans intérêt (autre que le fait d’en connaître la durée), durant lequel le tribunal « se retire pour statuer sur le renvoi » (ou pour faire semblant), jusqu’à 13’20 ».
2. Certains passages sont cependant peu compréhensibles, donc voici l’enregistrement original sans suppression des bruits parasites. Et contrairement au fichier audio précédent, ici le début et la fin ont été conservés, bien que peu utiles (juste « au cas où »).
Pour « sauter » le début et commencer au même endroit que pour le fichier « restauré » (au-dessus), il faut aller à 1’28 ». Donc le passage « creux » (retrait du tribunal) se trouve entre 7’34 » et 14’48 » (à peu près).
3. Cet enregistrement est la preuve de l’entière véracité de la description textuelle des faits, dans un article du 11/11/2014 sur le site de l’Alliance Autiste, ici : https://allianceautiste.org/2014/11/affaire-timothee-temoignage-audience-du-6-octobre-tci-simulacre-de-justice/
Pour plus de commodité, voici le texte de cet article :
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IMPORTANT :
– Les FAITS sont décrits de la manière la plus fidèle possible ;
– En revanche, les PHRASES en ITALIQUES [entre crochets] sont des AVIS PERSONNELS (forcément subjectifs) complétant la description des faits, et utiles au lecteur non familiarisé avec cette affaire.
Je soussigné Eric LUCAS, Délégué Général de l’Alliance Autiste (association ayant pour valeur première la sincérité), tiens à apporter mon témoignage en raison des éléments interpellants que j’ai observés, et certifie sur l’honneur l’exactitude et la véracité des faits que je rapporte ci-dessous.
– J’autorise toute personne à le publier ou à en tirer un résumé, une synthèse ou un article, uniquement si le lien Internet vers ce texte original est mentionné (ceci afin de me dissocier des éventuelles erreurs et amalgames possibles dans un tel cas).
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PDP/ PAS DE DEFENSE PRESENTE
Voici quelques uns des éléments énoncés par la présidente, avant que le tribunal ne se réunisse pour décider du rejet de report de l’audience, demandé par la mère :
– La présidente : « (…) l’avocat devrait être là (puisque la procédure est orale) pour confirmer la demande de renvoi (…) » [note personnelle : la présidente dit donc que l’avocate devrait venir de Paris à Lyon, juste pour confirmer sa lettre, qui est pourtant sous les yeux de la présidente (‘AFE’)]
– Elle dit que la présence des représentants de l’académie a paru « indispensable pour prendre une décision ». [donc, selon elle, le point de vue de l’académie est indispensable, mais pas celui de la mère ?]
‘ECM’/ ENTENTE CORDIALE MANIFESTE
‘CPP’/ COMPLAISANCE DE LA PRESIDENTE POUR LE PERE (ou contre la mère)
– Chaque fois que la présidente parlait de la mère (et, à moindre titre, de l’avocate), c’était sur un ton oscillant entre le « neutre crédible » (au mieux « froid ») et le légèrement moqueur à la limite du narquois ou presque ironique (dans la limite du raisonnable, mais tout de même parfaitement perceptible et indubitable), par exemple en prenant une intonation faussement incrédule ou faussement perplexe,
– Exemples [je ne donne que quelques exemples, car en fait tout était dans le même esprit, tout le long] :
-1- « Monsieur D. est là… bonjour Monsieur, approchez… [ton légèrement affable et aigu] … Madame [ton légèrement froid et grave]… …est absente [ton légèrement condamnateur, que l’on prend pour parler de quelqu’un qui a encore fait quelque chose de mal, avec une petite moue de la bouche] -2- « Monsieur vous avez eu la gentillesse de nous faire passer votre jugement de divorce (‘ECA’), ce matin » (…) « [non,] de jugement des affaires matrimoniales (‘ECA’) [note : terme correct : « familiales »]
« je ne veux pas faire d’acharnement institutionnel » (MDPH)
ou d’autres petites phrases polies, posées au préalable d’un déferlement d’accusations (notamment du père) formulées de manière assez douce.
– La présidente cherche tous les détails « à charge » (je n’ai rien entendu qui soit « compréhensif » envers la mère) : elle reprend quelques mots du père dits un peu plus tôt, à propos de sa fille angoissée par la situation (médiatico-judiciaire), en l’incitant (tout en douceur) à développer ce point. Elle lui parle très gentiment, en compatissant par des « oui bien sûr » et d’autres termes similaires quand le père évoque les difficultés dans sa famille, avec son épouse « effondrée », etc. [le père parle sur un air assez accablé, et la présidente sur un ton presque de consolation, avec des manifestations vocales de sympathie (je ne sais pas si c’est réel ou feint, et rien ne prouve que ce que dit le père est sincère)].
‘ECA’/ ERREURS, CONFUSIONS, APPROXIMATIONS
[– Dictionnaire : « agression » = « action d’attaquer de façon violente » – « attaquer » = « porter les premiers coups dans une intention hostile » ; « agresser, frapper, avec la volonté de vaincre en réduisant l’adversaire ».
— Réalité : pas d’agression ni d’attaque ni de coups, et encore moins d’intentions hostiles]
[je n’ai jamais vu qu’on attaque une personne en la serrant contre soi, visage contre visage] [si’il y avait vraiment eu « danger » ou « agression », alors comment expliquer que la plainte de l’AVS ait été classée sans suite ?? surtout dans un tel contexte où le moindre détail est monté en épingle contre la mère et l’enfant]
‘PIF’/ PROBABLES INCOHERENCES SUR LE FOND
[ces gens parlent donc comme d’une réalité d’un danger inexistant -jusqu’à preuve du contraire (est-ce qu’on se met en danger en se mordant la main ?!?] Incohérence : ils tiennent pour vraie une chose fausse.
‘AFE’/ AUTRES FAITS ETRANGES REMARQUABLES
– La présidente demande au père s’il peut juger de l’état de santé de la mère (par rapport aux doutes sur le certificat médical) [soit dit en passant : quand un certificat médical est fait par la mère, tous les doutes sont permis, mais par contre le certificat médical fait au bénéfice de l’AVS après la soi-disant « agression », lui, est considéré comme parfaitement valable et indubitable, et utilisé avec moult exagérations dans la presse, notamment sur RTL par l’EN (M. Baglan et « les coups portés par l’enfant »)] https://www.rtl.fr/actu/conso/problemes-de-discrimation-et-d-assurance-vie-dans-ca-peut-vous-arriver-avec-julien-courbet-7774577019 (à partir de 34’38 » : « [Timothée] a porté des coups sur [son AVS] » (faux !)
– Le père dit aussi qu’on lui a rapporté que son ex-femme était tel jour à tel endroit.
On ne sait pas très bien à quels établissements il fait allusion, mais la présidente enchaîne en lui disant que justement il lui a fait passer une liste d’IME, ce que l’inspecteur corrige en disant que c’est la liste de la MDPH, mais que cette liste, d’après lui, « correspond à la problématique »
Seulement, le père décrit la chose par le raccourci suivant : « soigner l’autisme avec des antibiotiques… » [sous-entendu : c’est n’importe quoi – et, certes, présenté ainsi, ça choque – il n’a absolument pas évoqué la borréliose ou la maladie de Lyme]. Suivent diverses allusions voilées, où on s’interroge sur la personnalité de la mère… Par exemple le médecin demande « est-ce qu’elle est dans le déni ? » et le père répond « c’est une hypothèse ». [De toute façon, toutes les allusions faites à la mère étaient systématiquement contre elle, laissant entendre (sans le dire !) qu’elle serait un peu comme une sorte de folle hystérique acharnée (dit de manière un peu exagérée) – ces allusions sont à peine évoquées, tant il apparaît que tout cela est un lieu commun, une base pour eux]
Lorsque, au tout début, la présidente, après avoir exposé que -depuis le matin même- le père a recouvré ses droits sur l’éducation de l’enfant, elle fait remarquer « ça change l’aspect du problème », on pourrait s’attendre à ce que ce changement de rapports de forces implique que puisque la mère ne peut être défendue aujourd’hui, et que, en plus, la partie adverse a beaucoup plus de force puisque le père a subitement un énorme pouvoir de décision, et de prépondérance parmi les personnes présentes, alors il faudrait absolument, du coup, que la mère soit présente pour que cette audience soit effectuée, par souci d’équité. Eh bien non, pas pour « la cour » !
Il me semble qu’on ne peut pas reprocher à la mère d’être malade (et on peut même le comprendre facilement, vu sa situation très difficile depuis un mois), ni lui reprocher le fait que son avocat ne vient pas depuis Paris pour confirmer une lettre, ni qu’elle ignore que la présidente désire des motifs plus précis sur des certificats médicaux, ni que le père obtienne des droits imprévus quelques heures avant l’audience (à laquelle, sinon, il n’aurait pas pu participer aussi activement, voire pas du tout). Dans ces conditions, il paraît injuste de faire jouer ces éléments contre elle (en lui refusant le moyen de se défendre, par un renvoi), tout en négligeant (voire en profitant de) un élément d’accablement supplémentaire (la présence surprise du père, notoirement très hostile contre son ex-femme). Cette réflexion, qui coule de source, ne me vient pourtant qu’au moment où j’écris ce témoignage, tellement le souci de justice que j’évoque ici paraissait « hors-sujet » lors de l’audience, qui ressemblait davantage à une pièce de théâtre, où l’on s’acharne sur les absents, tout en faisant semblant d’être juste, en respectant poliment des règles superficielles, et en prenant même plaisir dans la maîtrise de cet exercice paradoxal « subtil », le tout sans être contrarié ni contredit par quiconque. Un « bon moment entre alliés », d’où l’ambiance quasi joviale, à peine voilée pour la forme, par de faux efforts dont personne n’était dupe, ce qui renforçait là encore la connivence, pour ne pas dire la communion. J’ai mis beaucoup de temps à me remettre de ce qui m’est apparu comme un simulacre de justice, du point de vue de quelqu’un qui ne connaît que le bon sens et l’humanité, et pas les règles administratives appliquées dans le cas décrit)].
Sans possibilité de défense.
Et dans l’ignorance ou le mépris des conventions et résolutions de l’ONU et de l’OMS, et de l’avis N° 102 du Comité Consultatif National d’Ethique, démontrant le côté détestable (et contre-productif !) de l’institutionnalisation, notamment pour les autistes, et condamnant cette pratique. Pourtant, les deux choses se passent sur la même planète, au même moment.
Qui a raison ? La communauté internationale, les parents et les autistes ? Ou des gens non concernés par la situation de l’enfant, et pas vraiment au courant de celle-ci ni des conventions et lois ?
– Ont-ils évoqué la CDPH (ONU), la résolution WHA67.8 de l’OMS, l’avis N°102 du CCNE (etc.) ? Non.
– Y avait-il un spécialiste de l’autisme ? Non.
– A part le père, et moi, quelqu’un a-t-il vu l’enfant (par exemple pour juger de sa prétendue « dangerosité » ? Non.
– Est-ce que tout cela est réellement sérieux ?…][Je n’ai pas vraiment pu faire de catégorisation ni mettre les abréviations prévues, car en fait tout s’entremêle : l’ensemble, en lui même, est parfaitement cohérent dans son abracadabrance, académique, judiciaro-comique, on ne sait plus…]