Aujourd’hui, vous pouvez lire sur le mur facebook de Madame Langloys, dans son post au sujet des 30 ans de la convention internationale des droits de l’enfant, qu’elle déplore dans notre pays que les droits des enfants autistes à des interventions intensives précoces soient niés et que cela engendre des surhandicaps.
Faisons un tour en arrière : en septembre 2018, Madame Langloys n ‘a pas soutenu le centre expert autisme limousin (interventions intensives précoces) qui luttait pour sa survie ; elle l’a même enfoncé.
N’étant pas à une contradiction près, en janvier 2019, elle critique les CMPP d’Aquitaine, à orientation psychanalytique (qui ont pourtant repris du poil de la bête suite au fait que les enfants de plus de 4 ans se sont retrouvés exclus du centre expert).
En février, elle fait encore une grosse allusion aux organismes qui viennent « vendre leur soupe » et se féliciter d’un appel à manifestation d’intérêt, tout en émettant quelques réserves prudentes. Histoire de se couvrir ?
(En parlant de vendre sa soupe, elle ferait bien de balayer devant sa porte dans ses établissements) : https://www.lanouvellerepublique.fr/loir-et-cher/personne-dans-ce-foyer-ne-connait-l-autisme
Voir ci-dessous les captures d’écran de septembre 2018, de janvier et février 2019, de novembre 2019 et celle des recommandations HAS de 2012 à propos des interventions pour les enfants de plus de 4 ans.
Paradoxe, contradiction, incohérence, amnésie ? Peut-on comprendre d’une présidente-à-vie d’une des principales associations d’autisme en France qu’elle agisse CONTRE les familles et CONTRE la cause ? Que cette cause soit ainsi représentée dans les groupes de travail et autres instances peut nous faire comprendre la situation catastrophique dans laquelle nous sommes.
